Sénégal

 

SENEGAL

Découvrir le Sénégal

Le Sénégal se situe à l’avancée la plus occidentale du continent africain dans l’Océan Atlantique, au confluent de l’Europe, de l’Afrique et des Amériques, et à un carrefour de grandes routes maritimes et aériennes. D’une superficie de 196 722 km2, il est limité au nord par la Mauritanie, à l’est par le Mali, au sud par la Guinée et la Guinée Bissau, à l’ouest par la Gambie, et par l’Océan Atlantique sur une façade de 500 km. Dakar (550 km2), la capitale, est une presqu’île située à l’extrême Ouest.

Pays plat aux sols sablonneux ne dépassant pas 130 m d’altitude sauf à la frontière sud-est vers la Guinée, le Sénégal est traversé par trois fleuves d’est en ouest: le Sénégal (1700 km) au nord, la Gambie (750 km) et la Casamance (300 km) au sud.

Son climat tropical sec est caractérisé par deux saisons  : une saison sèche de novembre à juin et une saison des pluies de juillet à octobre.On différencie trois types de végétation  : forêt au sud, savane au centre et steppe au nord. Sa population est estimée (projection 2009)  à : 12 171 265.

La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances.

La langue officielle de la République du Sénégal est le français. Les langues nationales sont le Diola, le Malinké, le Pular, le Sérère, le Soninké, le Wolof et toute autre langue nationale qui sera codifiée. Son régime présidentiel est pluraliste  : le   président de la République est élu au suffrage universel et pour sept ans.

Formalités d’entrée et visas au Sénégal

Depuis le 1er juillet 2013, un visa biométrique est obligatoire pour entrer au Sénégal pour les ressortissants des pays qui soumettent les Sénégalais à la formalité du visa payant.

Pour les ressortissants des autres pays, il faut présenter un passeport en cours de validité ou une carte d’identité nationale en cours de validité pour les ressortissants de la CEDEAO.Le visa biométrique, qui concerne les séjours de 1 à 90 jours avec entrée unique, est délivré après recueil préalable des données biométriques (empreintes digitales, photo, iris) et des données biographiques du demandeur. Il nécessite également la fourniture d’informations sur le voyage et l’hébergement. Ce visa biométrique est délivré au niveau des postes diplomatiques et consulaires dans les treize pays suivants : France, Espagne, Belgique, États-Unis, Italie, Chine, Cameroun, Inde, Allemagne, Mauritanie, Afrique du Sud, Russie, Gambie, ainsi qu’éventuellement aux postes frontières du Sénégal.

La demande de visa (pré-enrôlement) se fait en ligne sur le site internet suivant : www.visasenegal.sn, moyennant le paiement de la somme de 50 euros (paiement en ligne) à laquelle s’ajoute des frais de traitement de 2,5 ou 5 euros suivant le type de carte bancaire utilisé. Ces sommes ne sont pas remboursées en cas de refus de visa.

Si la demande est acceptée, le demandeur reçoit un pré-visa (par courrier électronique si la demande est faite en ligne), obligatoire pour se présenter au poste frontière. Ce pré-visa peut être utilisé auprès des compagnies aériennes pour embarquer.

Les étrangers devant se déplacer fréquemment au Sénégal peuvent demander, une fois sur le territoire national, un visa de 90 jours avec entrées multiples ou un visa long séjour avec entrées multiples. La demande doit être faites auprès du Département de la police des étrangers et des titres de voyages (DPETV). Les résidents qui disposent d’une carte d’identité d’étranger doivent également contacter la DPETV pour obtenir un visa non biométrique et pouvoir effectuer des entrées/sorties sur le territoire national. Les Sénégalais binationaux qui voyagent avec un passeport étranger sont dispensés de visa s’ils présentent un passeport sénégalais ou une carte nationale d’identité sénégalaise en cours de validité.

Se loger au Sénégal

La façon de rechercher les logements diffère selon le standing de l’habitation recherchée. En règle générale, pour les quartiers résidentiels tels que les SICAP Liberté, SICAP Amitié, SICAP Baobab, Sacré-Coeur, HLM Grand Médine, Ouakam, Yoff, etc…. la meilleure solution est de s’adresser à des vieux qui discutent sur les places publiques à l’intérieur de ces quartiers. Ils se font appeler « courtiers » et perçoivent une commission soit du propriétaire soit de vous (généralement 1000-1500CFA soit moins de 2,5€). Ils sont très utiles car eux seuls savent tout sur les maisons à louer de leur quartier.

Dans les quartiers de grand standing, les maisons à louer sont généralement confiées à des agences immobilières qui en ont l’exclusivité. Elles sont assez nombreuses à Dakar (place de l’Indépendance avec des annonces affichées, avenue Pompidou, ou en face de la poste principale etc…) et pratiquent des tarifs scandaleux qui ont contribué à l’explosion des prix de l’immobilier locatif dans la capitale. Il s’avère aujourd’hui que quatre années d’équivalent locatif correspondent au prix d’une maison neuve. A méditer avant de louer, particulièrement pour ceux qui s’installent à Dakar pour une durée supérieure à deux ans.

Si c’est dans les quartiers populaires tels que Ngor Pêcheur, Yoff pêcheur, Hann pêcheur, la Médina, etc… que vous désirez trouver une chambre, un appartement ou une maison, il suffira souvent de s’adresser simplement à des habitants en leur demandant s’il y a une chambre à louer dans le coin (Fi amna keur bou louer ?). Il vous indiqueront facilement quelques adresses dans les alentours ou vous trouveront avec plaisir quelqu’un pour vous aider. De même, des vieux, faisant office de courtiers immobiliers, attendent souvent d’éventuels clients sur des places publiques ou non loin des mosquées. Il suffit de marcher un peu dans les quartiers pour tout naturellement tomber sur l’un d’eux.

Se soigner au Sénégal

De nombreuses maladies très graves existent encore au Sénégal mais tendent toutes, sauf le paludisme, à disparaître. Les épidémies sont relativement peu médiatisées et lorsqu’elles se déclarent en zone rurale elles passent souvent inaperçues. Ainsi le choléra fait chaque année de nombreuses victimes jusque dans le centre de Dakar. Heureusement cette maladie est aujourd’hui bénigne quoique très douloureuse si elle est guérie à temps. De plus les épidémies se déclarent la plupart du temps pendant l’hivernage. Voici une liste non exhaustive des professionnels de santé au Sénégal, plus particulièrement de la région Dakar et Thies.

HOPITAUX

Aristide Le Dantec

Ville:  Dakar
Tél: :33 823 53 95

Albert Royer (enfants)

Ville : Dakar
Tél :  33 825 03 08

Thiaroye (Psychiatrique)

Ville: Dakar
Tél: 33 834 01 58

Grand Yoff (Psychiatrique)

Ville: Dakar
Tél :  33 827 39 83

Principal

Ville : Dakar
Tél :  33 839 50 50

Centre Hospitalier Universitaire de Fann

Ville : Dakar
Tél :   33 869 18 18

Centre Hospitalier Universitaire Abass Ndao

Ville : Dakar
Tél :  33 849 78 00

Hospital Elisabeth Diouf

Ville :  Rufisque
 Tél : 33 836 36 94

DISPENSAIRES

Nabil Choucair

 Ville : Dakar
Tél :  
33 835 54 29

Bourguiba 
 Ville : Dakar
Tél :  
33 824 02 13

Georges Pompidou 

 Ville : Dakar
Tél : 
33 821 33 05

CCAS

 Ville : Dakar
Tél : 33 821 67 14

Gorée

Ville : Dakar

Tél : 33 822 27 51

Itinérant d’Ophtalmologie

 Ville : Dakar
 Tél : 
33 822 40 21

Cambérène

 Ville : Dakar
Tél : 
33 835 62 11

Ngor
 Dakar
 
33 820 06 64

Norade 
Ville : Dakar
Tél : 33 835 11 07

Thiaroye
Ville : Pikine
Tél : 33 834 05 81

Municipal de Pikine
Ville :  Pikine
Tél :   
33 834 00 03

Municipal N°1 de Pikine
Ville :  Pikine
Tél : 33 834 65 72

 

Dispensaire Central
Ville : Rufisque
Tél : 
33 836 22 47

Khombole
Ville :  
Khombole
 Tél: 
33 953 16 43

Mékhé
Ville : 
Mékhé
Tél:  
33 955 50 27

Mboro
Ville:  
Mboro

CENTRES DE SANTE

Philippe Senghor
Ville :  Dakar
 Tél : 33 820 12 28

Hann
Ville : Dakar

Roi Baudoin
 Ville : 
Pikine
Tél : 
33 837 05 15

Dominique
Ville : 
Pikine
 Tél : 33 834 02 72

Lazare
Ville : Rufisque

Centre d’Education pour la Santé
Ville: Thiès

Centre de Santé
Ville : 
Tivaouane
 Tél : 
33 955 15 54

Centre de Santé

Ville : Mbour

 

COMITES DE SANTE

Wakhinane
Ville :  Pikine
Tél : 
33 837 67 09

Darou Rahmane
Ville : Pikine
Tél :  
33 837 67 11

Roi Baudin de Belgique
Ville : Pikine
Tél : 
33 837 01 45

POSTES DE SANTE

Daroukhane
Ville : Pikine
Tél : 
33 837 19 66

Deggo
Ville : Pikine
Tél : 33 834 75 49

Keur Massar
Ville : Pikine
Tél : 
33 837 95 55

Guinaw Rails
Ville :   Pikine
Tél : 
33 834 64 03

Quelques précautions à prendre

L’eau : Surtout pas de panique ! Ne cédez pas aux alarmes des mauvais guides touristiques. Excepté si vous avez des enfants en bas âge, vous pouvez vous passer de purifier l’eau que vous boirez au Sénégal. Si l’eau sort d’un robinet, IL N’Y A AUCUN RISQUE. Vous pouvez sans problème la boire même si parfois elle peut avoir un aspect trouble. Sachez que toutes les grandes villes disposent d’eau courante de bonne qualité et pour ceux qui ne l’ont pas à la maison, il y a de nombreuses fontaines de distribution.

Les mycoses : il faut savoir que la chaleur, l’humidité et la transpiration sont les vecteurs de ces champignons. Il est néanmoins facile avec quelques précautions d’éviter tout ça. Les pieds sont les plus touchés. Si vous êtes en chaussures, mettez des chaussettes de tennis en coton. Mais préférez plutôt les sandales, les tongues et aussi souvent que possible restez pieds nus pour les faire sécher.

Insectes : Eviter de se faire piquer par les moustiques est le meilleur moyen de ne pas attraper les palu et autre fièvre jaune. De toute façon, même sans ces maladies, dormir avec les moustiques est vraiment une plaie d’Egypte. Les bruits incessants des bourdonnements de ces gentilles petites bêtes rendent fou ! L’idéal est bien sûr la moustiquaire.

Les repellents sont parfois efficaces. Mais ils coûtent souvent cher et, pire, vous avez la peau qui poisse ! La meilleure protection est celle des serpentins insecticides. Le fameux YOTOX sénégalais (Yo=moustique) est hyper efficace.

Baignade : Plusieurs périls peuvent vous guetter lors de vos baignades au Sénégal. Ici, peu de dangers avec les requins. Attention néanmoins dans l’estuaire de la Casamance jusqu’à Sédhiou ainsi que dans le Siné-Saloum où le dangereux requin bouledogue rôde. La plupart des pêcheurs oeuvrant dans ces zones d’eau mi-douce mi-salée ont déjà remonté des monstres de 3 mètres ou plus à plus de 100km de l’océan. Aucune attaque n’a par contre été relatée dans toute l’histoire récente du Sénégal. C’est néanmoins bien d’en parler dans un guide touristique. Ca donne une touche exotique. Plus sérieusement, les dangers à éviter sont de beaucoup plus petite taille. En mer, il y en a trois : les méduses, les oursins et la barre.

Se déplacer au Sénégal

Comment se déplacer à Dakar et dans le reste du Sénégal. Quel moyen de transport choisir et à quel prix ? Du taxi-brousse au car-rapide en passant par les taxis clandestins, les Dakar Dem Dikk et les “occas”, petit florilège des moyens de transport bon à connaître pour faciliter vos déplacements au Sénégal. Petits conseils avant de vous déplacer: bien savoir l’heure à laquelle vous allez partir. Car si les transports terrestres sont bon marché, sachez que les Africains disent qu’ils ont le “temps” et les Européens ont “la montre”. A méditer !

Les taxis

Les villes accueillant des taxis sont Dakar et toute la presqu’île du Cap Vert (Ngor, Pikine Rufisque,Ouakam, etc…), Ziguinchor, Kaolack, Saint-Louis, Touba, Tambacounda, Thiès et Fatick. Occasionnellement vous pourrez en trouver ailleurs mais n’y comptez pas trop ! Soyez néanmoins assurés que lorsqu’il n’y a pas de taxi, les clandos ou les charrettes sont là pour combler le vide. Le marchandage est la règle pour chaque trajet et il faut négocier chaque course âprement !

Le train

Le  train  est quasiment à l’abandon au  Sénégal. Le réseau ferroviaire sénégalais compte deux lignes de voyageurs :  Dakar-Bamako  et le  train de banlieue. Le Dakar-Bamako, qui s’arrête dans 152 gares, met près de 30 heures pour effectuer 1680  kilomètres. Il dessert notamment les villes Sénégalaises de Rufisque, Thiès, Ouba, Diourbel, Kaolack, Kaffrine, Koupentoum et Tambacounda. Voyager à son bord n’est pas dénué de charme : c’est un train de légende datant de l’époque de la colonisation. Et la gare de Dakar, située au centre-ville à côté du port, a elle aussi son cachet avec un style baroque qui lui est propre.

Le stop

La plupart des véhicules ( des camions en général) qui s’arrêtent pour vous prendre sur le bord de la route vous demanderont de l’argent : à vous de négocier, éventuellement de vous entendre avant avec le chauffeur pour payer vous-même le carburant à la pompe. Enfin, beaucoup de voitures gouvernementales circulent à travers le pays, et leurs conducteurs sont trop heureux de se faire un peu d’argent de poche.

Les taxis-brousse (Les « sept-places »)

Ce sont des breaks Peugeot 505 assez peu confortables, mais, avec le car, c’est le moyen le plus rapide et le moins cher. Les taxis ne sont pas toujours bien entretenus (pneus, suspensions, freins…) et en cas d’accident, ils sont très mal assurés.

Attention, les taxis-brousse ne partent que quand ils ont sept voyageurs et ne s’arrêtent pas en chemin. On les trouve aux stations-service ou aux gares routières (les garages).

Dans chaque village d’importance moyenne, il existe une gare routière spécifique d’où partent ces taxis. S’adresser toujours au vendeur officiel ou au chauffeur du véhicule, car, passer par les rabatteurs, c’est perdre évidemment de l’argent ; commission oblige. Les tarifs sont généralement imposés, mais mieux vaut se faire répéter le prix par plusieurs autres voyageurs avant le départ.

Le supplément pour les bagages est à négocier ferme : généralement entre 500 et 1 000 F.CFA. Cela peut constituer 10 à 20 % du prix du billet. Vous pouvez, si votre bagage n’est pas encombrant, exiger de le garder sur vos genoux et ne pas payer le supplément.

Pour les longs trajets, prendre de préférence les premiers taxis-brousse le matin vers 6h-6h30 : il peut y avoir moins de monde, donc c’est plus facile de négocier et, en outre, il fait plus frais pour voyager. Sinon, départs tout au long de la journée, mais moins de départs l’après-midi, sauf sur de courtes distances.

Les « cars rapides »

Les « cars rapides » sont généralement des camionnettes jaune et bleu, très malmenées et aménagées pour une vingtaine de personnes. Tout comme les taxis-brousse, les véhicules partent une fois pleins, ce qui, vu le nombre de places, rend les horaires imprévisibles. Ils font en général des étapes plus courtes que les taxis-brousse.

Incroyablement décorés selon la fantaisie ou les convictions de chaque propriétaire : dessins multicolores, slogans-prières en arabe, etc. Les proclamations du style « S’en fout la mort » laissent de plus en plus la place à des références religieuses, mais sont devenues leur surnom : les « s’en-fout-la-mort », en raison du danger ambulant que représentent ces véhicules, causent bons nombres d’accidents graves.

Les « N’Diaga N’Diaye »

Les bus «  N’Diaga N’Diaye  » sont bleus et leurs arrêts sont signalés par des panneaux circulaires ronds. Ils ont le monopole de la desserte du centre-ville (Pompidou, place de l’Indépendance, Plateau, etc…) et c’est sûrement leur principal avantage, surtout pour les fonctionnaires et les étudiants principaux intéressés par les lignes alimentant le centre-ville.

Les « clandos »

Ce sont des taxis clandestins. Ils sont pratiquement aussi nombreux que les taxis officiels, sinon plus nombreux. On les utilise surtout pour les petites courses. Ce sont eux qui vous sollicitent en général. Comme les taxis-brousse, ils sont souvent regroupés dans un point névralgique de la ville, principalement aux abords de la gare routière des « cars rapides ».

Location de voitures

Intéressant seulement pour quatre personnes, mais il faut savoir qu’avec une voiture de tourisme ordinaire on n’est pas autorisé à fréquenter les pistes. De plus, certaines routes étant parfois pires qu’une piste, attention à la casse. Enfin, sachez qu’il y a très peu d’indication de direction et qu’il vous faudra régulièrement demander votre chemin.

Si vous décidez de louer une voiture, voyez si vous n’avez pas intérêt à demander un chauffeur en même temps (environ 25 % plus cher). Vous perdez une place, mais vous évitez les erreurs de parcours et les ennuis en cas d’accident. Quelques conseils de prudence : roulez au pas et jouez du klaxon sans modération  ; si vous passez par des loueurs locaux, regardez bien les assurances incluses dans le tarif de location et à la charge de qui sont les dommages causés au véhicule. En cas d’amende, et afin de récupérer vos papiers plus rapidement (ils pourraient s’égarer…), payez l’amende et n’oubliez pas de demander gentiment le reçu, qui vous servira si vous voulez en contester le prix ou la justesse auprès de la direction de la gendarmerie à Dakar.

L’avion

Lorsque l’on arrive à  l’Aéroport international Léopold Sédar Senghor  de Dakar, ce  n’est pas forcément le mot  Téranga  – accueil – qui vient d’abord à l’esprit ! Mais ce  sentiment s’envole vite une fois sorti de l’enceinte de récupération des bagages. On  vous propose alors mille services (bagages, taxi, visites de la ville, carte de  téléphone, hébergement…) que vous avez le choix de refuser ou d’accepter, mais en  restant poli et ferme. L’aéroport de Dakar accueille tous les vols long courrier en provenance d’Europe et  d’Afrique. Certains charters organisent, selon les périodes, des vols directs jusqu’à Saint-Louis ou Cap Skirring

Le bateau

Le Wilis  : Le nouveau bateau remplaçant le Joola  est enfin arrivé au Sénégal. Le Wilis dispose d’une capacité de 508 places dont 462 pour les passagers, et 80 tonnes pour le fret. Le prix des places varie de 10000CFA (15€) pour les places pull-man (simples) à 24.000CFA (36€) pour les cabines en passant par 12000CFA (18€) pour les couchettes. Le Wilis, qui dispose de tous les équipements de confort et de divertissement (restauration, postes de TV et DVD). Le navire effectue deux navettes hebdomadaires entre Dakar (départ vendredi et mardi) et Ziguinchor (départ dimanche et jeudi). La durée du trajet est de 15 heures pour une distance de 324 km dont 50 km en fleuve.

L’Omega  : C’est aujourd’hui le seul navire assurant la liaison Dakar-Ziguinchor (depuis le naufrage du Joola). Il s’agit néanmoins d’un navire commercial qui gère avant tout le fret. Le transport de passagers est cependant possible. La liaison se fait deux fois par semaine dans chaque sens avec un arrêt à Diogué (embouchure du fleuve) et le traditionnel arrêt à  Carabane. Le départ de Dakar se fait au Mole 1, dans le port autonome de la capitale. 

Fiscalité, impôt et taxes au Sénégal

En tant qu’expatrié au Sénégal, on est assujetti au régime fiscal en vigueur dans le pays. Il s’agit d’un impôt sur le revenu, applicable aux sociétés et aux personnes physiques. Les personnes physiques sont alors imposables dès lors que leur domicile fiscal est établi au Sénégal. L’Irpp ou Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques, entre autres, est un impôt annuel à honorer pour les personnes qui exercent au Sénégal une activité professionnelle. Les personnes physiques doivent également s’acquitter de deux autres impôts selon la catégorie à laquelle elles appartiennent. Ce sont l’Impôt du Minimum Fiscal (MF) la Taxe Représentative de l’Impôt du Minimum Fiscal, TRIMF. Le premier est dû par toute personne résidente ayant au minimum quatorze ans, suivant quatre catégories tandis que le second, quant à lui, s’adresse, sauf exonération, aux personnes qui reçoivent des pensions ou tout ce qui y est assimilé. De façon générale, c’est sur la base du revenu annuel brut que sont calculés les montants des taxes à payer. Le code qui régit la répartition et l’application des impôts au Sénégal est le Code Général des Impôts.

Les impôts directs à payer au Sénégal

Nous avons recensé quatre principaux impôts directs et une cinquième catégorie assimilée qui s’agit de la Contribution Globale Unique (CGU), un impôt qui ne s’adresse qu’aux personnes physiques. L’impôt sur les sociétés est établi sur une période de douze mois. En général, on tient compte de l’année écoulée et la majorité des sociétés y sont soumises d’office même si certaines ne le sont que de façon optionnelle, notamment les sociétés en nom collectif (SNC), les sociétés de participation, les sociétés de fait, les Groupements d’Intérêt Economique (GIE), les Sociétés en Commandite Simple (SCS) et les Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL) avec un unique associé.

De même que pour les personnes physiques, les sociétés ne sont imposées que sur les bénéfices réalisés au Sénégal. C’est donc le principe de territorialité qui prévaut. Toutefois, il faut comprendre le principe de territorialité qui est ici entendu au sens large. En effet, il concerne non seulement les opérations effectuées sur le territoire, mais également les ventes à l’exportation. De même, une entreprise non établie de façon claire au Sénégal peut aussi être imposable dans certaines conditions. Par exemple, si on y vend par le biais d’un représentant ou si on y effectue des opérations commerciales entrant dans le cadre d’une activité de production.

L’impôt sur le revenu s’applique également aux personnes ayant des revenus fonciers, des revenus de capitaux mobiliers et/ou des revenus de créance, dépôts et cautionnement. La Contribution forfaitaire à la Charge des Employeurs, qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales, fait aussi partie des impôts directs tandis que la cinquième catégorie englobe l’impôt du minimum fiscal, reversé aux collectivités locales, les contributions foncières, perçues sur les propriétés bâties ou non bâties et les patentes.

Les impôts indirects au Sénégal

Les impôts indirects sont moins nombreux que les impôts directs. Il s’agit de la Taxe sur la Valeur Ajoutée, de la taxe d’égalisation et de la taxe sur les opérations bancaires. La Taxe sur la Valeur Ajoutée ou TVA est due par les personnes physiques et morales dans certaines conditions. La taxe d’égalisation, pour sa part, ne concerne que les importateurs et les commerçants qui s’approvisionnent chez les producteurs locaux. Enfin, la taxe sur les opérations bancaires s’applique aux établissements financiers et banques agréés par l’Etat. Quoiqu’il en soit, s’adresser à l’administration fiscale sénégalaise reste le moyen le plus sûr pour connaître ses obligations en matière fiscale.

Expatmosaïque s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, elle ne peut en aucun cas être tenue responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication qui ne vise pas à délivrer des conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas particuliers.

Opportunités d’investissement au Sénégal

Principales ressources du Sénégal

Le Sénégal est malheureusement plutôt pauvre dans ce domaine. La principale ressource vient des phosphates dont il est le dixième producteur mondial avec 1800000 tonnes/an (phosphate de calcium à Taïba et phosphate d’aluminium près de Thiès). L’essentiel de la production est racheté par un producteur indien de phosphate désirant contrôler le cours des marchés. Les difficultés financières des Industries Chimiques Sénégalaises (les ICS) exploitant cette ressource mettent en péril tout le secteur.

Les prospections ont montré la présence d’or au Sénégal orientalmais pour le moment pas grand-chose n’est exploité. Seuls quelques orpailleurs cherchent le précieux métal jaune dans la rivière Falémé (photo à droite). Un peu de marbre (carrière d’Ibel, près de Kédougou  produisant un beau marbre vert) et de fer apportent également quelques richesses. Un gisement de pétrole off-shore a été décelé au large de la frontière Sénégalo-bissau-guinéenne. Un jugement devant la commission de l’ONU en a attribué une grosse partie au Sénégal très récemment. Mais la qualité de ce pétrole étant mauvaise, les perspectives d’extraction sont pour le moments assez floues et aucun investisseur n’est sur le coup.

Investir au Sénégal

Des atouts remarquables et un dispositif propice à l’investissement

Afin de marquer sa volonté de promouvoir l’initiative privée et l’entreprise comme moteur du développement, le Sénégal a adopté depuis quelques années un ensemble de résolutions susceptibles de favoriser l’investissement et l’ouverture sur les marchés extérieurs.

Ainsi, de nouvelles dispositions fiscales et Douanières ont été adoptées, complétées par un Code des investissements très attrayant. Et enfin, dans le but de développer les exportations, le Gouvernement du Sénégal a de plus mis en place, un régime des Entreprises Franches d’Exportation, couplé avec un système de promotion des exportations à travers des institutions, des outils et des accords.

Tout ce dispositif est renforcé par le Guichet Unique pour toutes les formalités administratives rapides; les Domaines Industriels pour la promotion des investissements, et une nouvelle structure : le Technopole de Dakar, pour la promotion de l’innovation technologique.

Un dispositif fiscal et douanier pour promouvoir l’initiative privée et l’entreprise

Afin de marquer sa volonté de promouvoir l’initiative privée et l’entreprise comme moteur du développement, le Sénégal s’est doté dans le cadre du droit commun d’un ensemble de dispositions (Code Général des Impôts ;
Code des Douanes ; Principes Généraux de taxation à l’Importation ;
Régime préférentiel UEMOA)
susceptibles de favoriser l’investissement et l’ouverture sur les marchés extérieurs.

Le Code Général des impôts

Il prévoit dans ses dispositions générales :

1. en matière de TVA : 

des possibilités de déductions physiques (taxes sur les achats de matières premières et de produits entrant dans les produits finis) mais également des déductions financières (taxes ayant grevées les investissements et les frais généraux).

2. en matière d’impôt sur les sociétés (taux 25 %) :

La baisse du taux de l’impôt sur les sociétés de 35% à 33% constitue un facteur important de déduction du taux marginal effectif d’imposition. Depuis 2005, le taux de l’impôt sur les sociétés est applicable à 25% du bénéfice imposable. Il est cependant réduit à 15% pour les sociétés bénéficiant du statut d’entreprise franche d’exportation.
L’impôt sur les sociétés est établi chaque année sur les bénéfices réalisés pendant l’année précédente, ou pendant les 12 mois dont les résultats ont servi à l’établissement du dernier bilan lorsque cette période ne coincide pas avec l’année civile.
Le bénéfice imposable ou le déficit de l’année précédente doit être déclaré au plus tard le 30 avril de chaque année.

3. en matière de contributions foncières:

exonération sur une durée de 10 à 15 ans de la contribution foncière sur les propriétés bâties pour les immeubles à usage d’usine ou d’habitation.

4. autres dispositions :

Le Code Général des Impôts exonère de la taxe sur les opérations bancaires, les intérêts sur prêts d’une durée de cinq ans au moins, consentis à des entreprises de production de biens industriels ou agricoles ou du secteur de la pêche ou du tourisme.

Il prévoit également, en sus du système d’amortissement dégressif, une possibilité d’amortissement accéléré.
En matière d’impôts sur le revenu, les contribuables qui investissent au Sénégal tout ou partie de leur revenu peuvent bénéficier pendant 8 ans (et dans la limite de 5 % de leur revenu net annuel) d’une réduction de l’impôt égale à 10 % des sommes investies.
Les contribuables qui investissent leur revenu dans le domaine de l’énergie solaire ou éolienne peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 30 % des sommes réellement payées. Cette réduction est limitée à 25 % de l’impôt établi au titre de l’année.

Le Code des douanes

Il prévoit une panoplie de régimes économiques et suspensifs destinés à faciliter les opérations de production et d’exportation pour les unités installées sur le territoire douanier sénégalais. Ce sont notamment :

1. Les régimes économiques et suspensifs :

L’entrepôt de stockage (public, privé ou spécial), permet d’entreposer des marchandises en suspension des droits et taxes qui leur sont applicables; ces marchandises peuvent recevoir les mêmes destinations que celles provenant de l’importation directe, dans les mêmes conditions; le régime d’entrepôt privé particulier peut être accordé aux entreprises industrielles qui transforment les marchandises après leur sortie d’entrepôt de stockage.
L’admission temporaire (AT) : les marchandises importées sous ce régime bénéficient d’une suspension totale des droits et taxes. La durée de séjour sous ce régime est normalement de douze mois renouvelable. A leur sortie du régime, ces produits doivent normalement être réexportés, sauf dérogation accordée par l’Administration des Douanes; dans les cas où ces produits reçoivent une transformation sur le territoire douanier, il s’agit d’une admission temporaire pour perfectionnement actif.
L’entrepôt industriel où les entreprises peuvent mettre en œuvre les marchandises importées en suspension des droits et taxes. Ce régime a été conçu en conjugant les avantages de l’Admission Temporaire et ceux des entrepôts de stockage.
2. Les usines exercées sont des établissements qui ont pour objet la mise en œuvre ou la fabrication des produits qui y sont admis en suspension de droits et taxes, et se trouvent de ce fait placés sous le contrôle de l’administration des douanes.
3. Le régime de l’exportation préalable qui permet d’importer en franchise de droits et taxes l’équivalent des matières ou produits mis à la consommation et qui ont été utilisés à la fabrication de marchandises préalablement exportées.
4. Le régime de drawback qui prévoit le remboursement des droits et taxes supportés par les produits entrant dans la fabrication de marchandises exportées.
5. Le régime de l’entreprise franche d’exportation
6. Le régime de l’exportation temporaire qui permet d’envoyer hors du territoire douanier des produits pour y être réparés, exposés, transformés ou y recevoir un complément de main-d’œuvre. Des modalités particulières de taxation (notamment la franchise) sont prévues lors de la réimportation.

Le Régime Préférentiel UEMOA

Les échanges entre les pays de l’UEMOA (exportations du Sénégal vers les pays membres, et importations du Sénégal originaires des pays membres) sont soumis à un régime préférentiel qui comprend :

L’exonération des produits du cru, d’essence animale, minérale et végétale, et des produits de l’artisanat traditionnel de tous droits et taxes perçus aux frontières entre États membres ;
La réduction de 30 % des droits d’entrée frappant les produits industriels originaires des Etats membres agréés à la Taxe de Préférence Communautaire (TPC) ;
La réduction de 5 % des droits d’entrée frappant les produits industriels originaires non agréés.

Référence et Bibliographie :

http://www.pole-emploi-international.fr/www.eei.com.fr/eei/inform/pays/afrique/pdf/senegal.pdf
http://www.excelafrica.com/fr/2011/02/03/senegal-les-entreprises-francaises-contribuent-au-quart-du-pib/
http://www.excelafrica.com/fr/2011/12/03/senegal-les-emigres-senegalais-produisent-92-du-pnb-de-leur-pays-selon-un-banquier/
http://www.tpsnet.org/raison_investir.htm

Travailler au Sénégal

Contrat de travail

Le recrutement des travailleurs de nationalité sénégalaise est libre mais doit être déclaré auprès du service de la main-d’œuvre.

– En ce qui concerne les travailleurs expatriés, leur recrutement est subordonné à autorisation préalable et leur contrat de travail doit être soumis au visa du Ministère chargé du travail.

– Tout employeur doit par ailleurs obligatoirement tenir à jour les livres dits légaux qui sont le registre de paie.

– Les travailleurs doivent être immatriculés auprès des organismes sociaux suivants :

L’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES);
La Caisse de Sécurité Sociale (CSS).

Contrat de travail à durée déterminée

Le contrat est à durée déterminée lorsque cette durée est précisée à l’avance, par la volonté des parties ou lorsqu’elle est assortie d’un terme, c’est-à-dire d’un élément futur et certain dont l’avènement met fin au contrat. L’Inspecteur du Travail doit viser le contrat si la durée est supérieure à trois mois.

Contrat de travail à durée indéterminée

Le contrat qui n’est assorti d’aucun terme ou dont la durée n’est pas précisée est appelé contrat à durée indéterminée. Le visa de l’Inspecteur du Travail n’est pas obligatoire dans ce cas. La législation du travail prévoit également le contrat d’engagement à l’essai sur une période minimum de 3 mois renouvelable pour les cadres et 1 mois renouvelable pour les employés et autres (voir Convention Collective Nationale Interprofessionnelle, CCNI).

Durée du travail

La durée légale maximum de travail hebdomadaire est fixée à 40 heures. Cette règle ne s’applique cependant qu’aux activités non-agricoles, puisque les activités agricoles ont un plafond annuel de 2352 heures.

Les heures supplémentaires sont celles effectuées au-delà de la durée légale du travail dans les cas de travaux urgents, exceptionnels, saisonniers, ou justifiées par un surcroît extraordinaire de travail, la nécessité de maintenir ou d’augmenter la production, la pénurie de main d’œuvre. La Convention collective interprofessionnelle détermine leur rémunération qui est majorée par rapport au salaire réel de:

  • 15 % de la 41 à la 48e heure;

  • 40 % au-delà de la 48e heure;

  • 60 % pour les heures de nuit.

On considère comme travail de nuit, les heures effectuées entre 22 heures et 5 heures. Les heures travaillées les jours fériés ou le jour du repos hebdomadaire sont majorées de 60 pour cent pendant la journée, et de 100 pour cent pendant la nuit.

Détermination du salaire

– Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est de 209,10 FCFA l’heure. Pour la plupart des conventions collectives, le salaire mensuel de la première catégorie est d’environ 47 700 FCFA pour 173 heures 33 de travail par mois;

– Le salaire minimum agricole garanti (SMAG) pour les travailleurs relevant des entreprises agricoles et assimilés est de 179,91 FCFA l’heure;

– Majoration pour heures supplémentaires : la durée légale de travail hebdomadaire est fixée à 40 heures. Les heures accomplies au delà de la durée légale de travail donnent lieu à une majoration fixée comme suit :

15 % de la 41ème à la 48ème heure;
40 % au delà de la 48ème heure;
60 % pour les heures de nuit (22 h à 5 h du matin) et les jours fériés;
100 % pour la nuit du jour férié.

Pour certains secteurs d’activités (agriculture, commerce, hôtellerie) ou professions (chauffeurs, gardiens, gens de maison), un régime d’équivalence permet d’allonger la durée du travail sans majoration de salaire.

Salaires catégoriels : les minima de rémunération brute sont définis par catégorie dans les conventions collectives professionnelles

Flexibilté

Possibilité de renouveler pendant cinq (5) ans des contrats de travail à durée déterminée. Pour tout licenciement pour raison économique, l’autorisation préalable de l’Inspecteur du Travail n’est pas requise.

Toutefois, le Chef d’entreprise est tenu d’étudier avec les délégués du personnel la possibilité de réduire les heures de travail (par le travail de roulement, le chômage partiel, la formation ou le redéploiement du personnel).

L’employeur devra, après cette étude et dans un délai de huit (8) jours, rendre compte à l’Inspecteur du travail qui dispose, à son tour, d’un délai de quinze (15) jours pour faire éventuellement la médiation entre les deux parties.

A l’issue de cette procédure, l’employeur peut licencier, en tenant compte des aptitudes professionnelles des travailleurs concernés.

Charges sociales sur salaire 

– Cotisations prestations familiales, Caisse de Sécurité Sociale (CSS) :

Taux employeur : 7 %
Plafond annuel des salaires soumis à cotisation : 720 000 FCFA

– Cotisations accidents du travail :

Taux employeur : 1,3 à 5 % : (selon la nature de l’activité et les risques d’accidents ou de maladies professionnelles);
Plafond annuel des salaires soumis à cotisation : 720 000 FCFA

– Cotisation retraite, Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES):

Régime Général :

Taux employeurs : 8,4 %
Taux employés : 5,6 %
Plafond annuel : 2 400 000 FCFA

Régime Complémentaire Cadre :

Taux employeurs : 3,6 %
Taux employés : 2,4 %
Plafond annuel : 7 200 000 FCFA.

Solidarité Sénégal

Cette espace est dédié à toutes les actions tournées vers la solidarité avec le Sénégal. Adressez-nous vos communiqués par email.

Expatmosaïque s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, elle ne peut en aucun cas être tenue responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.

Sources  :
– monsenegal.com
– routard.com
– senegalaisement.com – aeroport-dakar.com
– http://www.ilo.org
– http://www.senenews.com
– http://www.izf.net  
HTTP://WWW;POLE-EMPLOI-INTERNATIONAL.FR  
WWW.EXCELAFRICA.COM
WWW.TPSNET.ORG