Denis Lacroix était en 1996 conducteur de travaux au sein de la Société Générale d’Entreprise, une importante multinationale spécialisée dans le BTP devenue plus tard la SOGEA. C’est aussi à cette même époque qu’il démarre sa vie d’expatriée qui le conduira principalement en Iran et en Arabie Saoudite, deux pays qui l’ont marqué à jamais. Retour sur un passé chargé de souvenirs. Première escale: l’iran
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Bonjour,
Intéressante évocation.
Pourriez-vous évoquer les Français expatriés que vous côtoyiez en Iran et notamment fréquentiez-vous le « Club français » (« Kouloub-e Faranseh ») où convergeaient les plus francophiles des Iraniens de ce temps-là?
Par ailleurs, pourriez-vous nous en dire plus sur cette élite francophile iranienne que vous avez rencontrée, et notamment sur le général Nassiri? Quel souvenir vous a-t-il laissé à titre personnel?
Enfin, avez-vous maintenu un contact, si ténu soit-il, avec la culture persane, ou éventuellement avec des Iraniens installés en France?
Cordialement
Bonjour,
je n’ai pas gardé de contact avec mes relations iraniennes. Je suis parti immédiatement après en Algérie, puis en Asie. Internet n’existait pas !
Je me souviens de Nassiri comme d’un personnage unanimement craint et détesté. C’était le bras droit du Shah, un type difficile à approcher, toujours entouré de gardes-du-corps armés jusqu’aux dents. Il s’était trouvé une vocation de promoteur et nous construisions pour lui une belle résidence à Chalus, « Gol-e-Shemal ». On peut la voir sur Google Earth.
Je ne fréquentais pas de Français à Téhéran, les seuls clubs où j’allais s’appelaient le « key club » et « la cheminée ». Mais on n’y rencontrait pas l’élite francophile !
Je garde l’oeil ouvert sur ce qui se passe dans ce beau pays, notamment au travers d’un site qui s’intitule « tout savoir sur l’Iran », qui communique quotidiennement de belles photos et des articles plus ou moins intéressants (mais peu objectifs) dans un français approximatif.
Le tourisme s’ouvre, je compte m’y rendre l’année prochaine inch’Allah.
Khoda Hafez,
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2 Commentaires
Bonjour,
Intéressante évocation.
Pourriez-vous évoquer les Français expatriés que vous côtoyiez en Iran et notamment fréquentiez-vous le « Club français » (« Kouloub-e Faranseh ») où convergeaient les plus francophiles des Iraniens de ce temps-là?
Par ailleurs, pourriez-vous nous en dire plus sur cette élite francophile iranienne que vous avez rencontrée, et notamment sur le général Nassiri? Quel souvenir vous a-t-il laissé à titre personnel?
Enfin, avez-vous maintenu un contact, si ténu soit-il, avec la culture persane, ou éventuellement avec des Iraniens installés en France?
Cordialement
Bonjour,
je n’ai pas gardé de contact avec mes relations iraniennes. Je suis parti immédiatement après en Algérie, puis en Asie. Internet n’existait pas !
Je me souviens de Nassiri comme d’un personnage unanimement craint et détesté. C’était le bras droit du Shah, un type difficile à approcher, toujours entouré de gardes-du-corps armés jusqu’aux dents. Il s’était trouvé une vocation de promoteur et nous construisions pour lui une belle résidence à Chalus, « Gol-e-Shemal ». On peut la voir sur Google Earth.
Je ne fréquentais pas de Français à Téhéran, les seuls clubs où j’allais s’appelaient le « key club » et « la cheminée ». Mais on n’y rencontrait pas l’élite francophile !
Je garde l’oeil ouvert sur ce qui se passe dans ce beau pays, notamment au travers d’un site qui s’intitule « tout savoir sur l’Iran », qui communique quotidiennement de belles photos et des articles plus ou moins intéressants (mais peu objectifs) dans un français approximatif.
Le tourisme s’ouvre, je compte m’y rendre l’année prochaine inch’Allah.
Khoda Hafez,