AU FIL DES SEMAINES > POINT DE VUE – « Voyage dans l’Univers des Vertus » : La Bienveillance (cinquième et dernière partie)
Pour clore ce message, je dirai que l’opposition bien/mal, bienveillance/malveillance, traduit en elle-même la situation actuelle de l’homme. En effet, étant donné qu’il est d’origine divine, il est parfait en essence et virtuellement bienveillant. Mais en raison de la « Chute » originelle, il est actuellement imparfait et peut être malveillant. Le but de son évolution est précisément de prendre conscience de sa perfection latente et d’exprimer cette prise de conscience dans son comportement. Il dispose pour cela du libre arbitre, c’est-à-dire du pouvoir de choisir entre le bien et le mal, pouvoir qui fait à la fois sa force et sa faiblesse.
C’est donc dans notre liberté de penser, de parler et d’agir que réside le bonheur auquel nous aspirons ou le malheur que nous redoutons. Pour vivre l’un plutôt que l’autre, nous n’avons pas d’autre alternative que d’apprendre à nous parfaire. Autrement dit, nous n’avons pas d’autre solution que d’établir le dialogue avec notre âme et de faire triompher sa voix.
Ainsi s’achève ce message sur la bienveillance, qui nous a permis, du moins je l’espère, de réfléchir ensemble sur ce sujet en toute liberté. Mais permettez-moi, mes cher(e)s ami(e)s, de vous dire, en tant qu’êtres incarnés, que nous sommes tous imparfaits. Autrement dit, nous avons tous des défauts, les uns étant très apparents, les autres plus voilés.
Quoi qu’il en soit, nous savons en notre âme et conscience que nous sommes perfectibles. Etant donné que nous voulons évoluer vers la Perfection de notre propre nature et devenir ainsi une expression vivante des vertus inhérentes à notre âme, la première chose à faire consiste à admettre nos faiblesses et à accepter de les transmuter, non seulement pour le bien de notre propre évolution spirituelle, mais également pour ne plus les imposer aux autres.
Le seul moyen d’y parvenir consiste à nous analyser nous-mêmes et à essayer de définir ce que nous devrions penser ou ne pas penser, dire ou ne pas dire, faire ou ne pas faire, pour exprimer le meilleur de notre nature profonde et avoir un comportement digne de ce nom. Cela implique naturellement de se livrer tous à une profonde introspection.
La semaine prochaine, nous aborderons le thème de l’Altruisme.
Bonne semaine à tous
Georges T. VINAPON
Journaliste et fondateur du site www.expatmosaique.fr
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