Une cuisine traditionnelle à base de céréale et de tubercules
La cuisine traditionnelle est à base de céréales et de tubercules : fonio, manioc, igname et tarot. Avec l’influence européenne, les habitudes culinaires ont changé avec la consommation de pain et de riz.
Bould Akassa (ou kagna) : pâtisserie à base de pâte d’arachide, de farine de maïs, de riz ou de fonio avec du sucre en poudre. On mélange le tout et on le mange en buvant beaucoup d’eau. Hambourger : bien souvent le mot désigne en fait une boule de viande (sans pain) dans le milieu de laquelle se trouve un oeuf. Le Hambourger est accompagné de frite ou de salade. Maganyi : riz du pays accompagné d’une sauce avec un sauté de viande moulu ou avec des crevettes. C’est une spécialité de la basse côte. Dapa : plat typique du fouta à base de maïs, de lait caillé et d’huile de vache. Il se présente sous forme de pâte concentrée. Topogie : spécialité des tomas de la forêt. Cette sauce à base de feuilles, (de pomme de terre ou de manioc), est mélangé avec l’aubergine et le gombo. On y ajoute un peu du bicarbonate et beaucoup d’huile rouge, et voilà c’est prêt. Fonio : le fonio est une petite céréale (on dirait du sable) délicieuse, qui se mange soit nature soit avec de la sauce arachide. Comme on le fait sécher sur la route, il arrive qu’on croque un peu de vrai sable, si le fonio a été mal séché. Foutou d’igname : le foutou d’igname est une purée de ces tubercules, présentée en grosses boules compactes. On les mange accompagnées de sauce arachide.
Le riz
Le riz, dans les petits makis, peut être préparé avec plusieurs sauces. Le plus commun, car c’est le plat le moins cher, est le riz gras, qui est en fait du riz cuit dans un bouillon de viande pour lui donner du goût, et accompagné de quelques légumes bouillis de saison ainsi que d’un piment.
La sauce
La sauce la plus apprécié est la sauce d’arachide. Elle est obtenue après avoir écrasé les arachides pour en faire une pâte, que l’on dilue avec du bouillon. C’est un peu riche et très délicieux ! Enfin, pour changer, vous pouvez testez la sauce feuille, faites à bases de fanes de manioc le plus souvent, la sauce viande, la sauce gombo, faite avec ces sortes de haricots collants, ou la sauce soupe, cette dernière consistant juste en un bouillon de tomate légèrement aromatisé.
Kedjennou
La viande de boeuf n’étant pas coriace, est souvent relativement dure, même si la cuisinière la frappe avant de la cuire pour l’attendrir. Si vous ne connaissez pas, la viande de chèvre grillée est un vrai régal, à consommer absolument ! On mange aussi facilement du poulet, grillé ou kedjennou (cuit à la sauce tomate avec les oigonons, à la mode ivoirienne); on vous proposera souvent un poulet ou un demi-poulet par personne car ils sont de petites taille.
Côté boissons, bières bien glacées et vin de palme
Partout dans le pays vous pouvez boire « bien glacée » la bière guinéenne Skol, (ou des bières importées) vendues en bouteille individuelle de 500 ml, des sodas ou jus (coca, tonic, fanta) en bouteilles et en cannettes ou encore des jus de fruits pressés. Dans les villages, plus précisément en forêt, vous pourriez goûter au traditionnel vin de palme, à l’odeur forte de fermentation. En ville, tous les bars vous proposeront du Nescafé (attention, les guinéens le boivent très sucré et au lait), accompagné de pain-mayonnaise) (Bama, la meilleur !) le matin, ou du Lipton (entendez par là un sachet de thé).
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